C’est l’utilisation thérapeutique (préventive ou curative) des plantes, sous des formes galéniques multiples : infusions, décoctions, macérations, teintures mères, macérâts glycérinés…
Selon la partie de la plante utilisée (tige, feuille, fleur, racine…), les effets de la phytothérapie peuvent être totalement différents.
Les plantes utilisées peuvent être sauvages ou cultivées.
La qualité de la plante dépend :
– du milieu où elle vit : on évitera les plantes qui ne sont pas issues de l’agriculture biologique pour éviter les herbicides, pesticides, fongicides ; on évitera de cueillir les plantes en bordure de route ou de zones industrielles…
– de la période de sa cueillette généralement à la période de floraison : on profitera par exemple du pissenlit uniquement au printemps.
La récolte des plantes :
– Le bois : il se cueille pendant l’hiver (ex. : bois de rose).
– Les feuilles : elles se récoltent lorsqu’elles sont belles et épanouies, c’est-à-dire avant la formation des boutons qui donneront les fleurs, sinon les boutons absorbent une grande partie des principes actifs de la plante (ex. : pissenlit, cassis).
– Les racines, tubercules*, bulbes*, rhizomes* : ils sont ramassés à l’automne ou au printemps (ex. : oignon), lorsque les parties aériennes sont fanées et avant que le sol gèle.
– Les bourgeons : ils sont cueillis dès qu’ils apparaissent, après l’hiver ou au tout début du printemps, avant que la sève monte dans les arbres (ex. : bourgeons de cassis).
– Les fruits et les baies : ils sont cueillis lorsqu’ils sont mûrs (ex. : framboises).
– Les fleurs et sommités fleuries : elles sont ramassées dès le plein épanouissement des fleurs, à la première floraison, au printemps et en été (ex. : camomille romaine, fleur de pissenlit).
– Les graines et les semences : elles se récoltent lorsque la plante est en pleine maturité (ex. : tomates) ; parfois il faut attendre que la plante sèche, à la fin de l’été la plupart du temps (ex. : coriandre, persil).