L’argile est une terre naturelle, grasse lorsqu’elle est humide (c’est la fameuse terre glaise des potiers). Elle est issue de la lente érosion des roches sédimentaires, par le vent et l’eau. C’est le plus ancien matériau naturel utilisé par l’Homme : poterie, briques, tablettes pour l’écriture, statuettes…
L’argile est une source de minéraux et d’oligo-éléments (notamment silice, aluminium, magnésium, calcium, fer, phosphore, sodium, potassium, cuivre, zinc, sélénium, cobalt, manganèse…) qu’elle renferme dans des proportions variables.
On attribue à l’argile de multiples propriétés intéressantes, mais elle se distingue par ses deux principales vertus d’absorption et d’adsorption qui lui permettent d’échanger les toxines absorbées contre des minéraux.
L’argile peut être de différentes couleurs (verte, rouge, bleue, jaune, grise, blanche, brune, rose…) selon les régions du globe. Sa couleur varie en fonction des oxydes de fer qu’elle renferme. Elles ont chacune leur spécificité, mais d’une façon générale, l’argile verte et l’argile blanche sont les plus commercialisées et les plus utilisées en naturopathie.
Elle existe en poudre fine ou surfine et concassée, en gélules, en bandes, en pâte prête à l’emploi…
L’utilisation de l’argile à des fins thérapeutiques s’appelle « l’argilothérapie », tant en interne (dilution dans l’eau, comprimés…), qu’en externe (cataplasmes, compresses, bains…).
L’argile peut-elle pour autant tout guérir ? Évidemment non ! Même si la palette de ses indications est large. Car il faut garder en tête que toute thérapie naturelle est efficace, si d’autres conditions sont respectées et qu’il y a toujours des limites à l’utilisation d’une technique de médecine douce.
Mais malgré tout, depuis toujours, elle est inscrite dans les remèdes de médecine populaire, sur les cinq continents.